Longévité 101 : Les dernières données scientifiques sur le prolongement de la durée de la vie

Alors que la science et la médecine évoluent à un rythme sans précédent, l'être humain a à peine effleuré la vérité sur la longévité et l'amélioration de la durée de vie. L'idée communément admise est que notre durée de vie est « indéniablement prédestinée », pour ainsi dire, et que notre patrimoine génétique est en grande partie responsable de notre état de santé général et de notre longévité.

 

Cependant, les dernières données scientifiques publiées aujourd'hui démontrent que ce n'est pas si simple. Les nouvelles recherches nous permettent d'allonger notre durée de vie par des moyens que nous maîtrisons mieux que nous ne l'aurions jamais cru possible.

 

Aujourd'hui, nous comprenons mieux que jamais le mécanisme du vieillissement et, dans cet article, nous allons décortiquer trois thèmes majeurs pour vous inciter à prendre votre santé, votre bien-être et votre durée de vie en main : l'épigénétique, les cellules sénescentes et les soins de santé préventifs.

 

Définition du vieillissement

 

Le vieillissement est un processus naturel et progressif de changement qui affecte notre corps avec le temps. Il s'agit d'un déclin graduel de la réparation cellulaire, des changements dans notre apparence physique et dans le fonctionnement de nos organes.

 

Si le vieillissement est inévitable, son rythme, son impact et la qualité de notre vie à mesure que nous vieillissons sont plus que jamais sous notre contrôle.

 

Cibler les cellules sénescentes

 

On appelle également ces cellules « cellules zombies », car elles restent actives dans l'organisme même après avoir cessé de se diviser.

 

Le Dr Judith Campisi, connue pour ses travaux impressionnants sur le rôle des cellules sénescentes dans le vieillissement et les maladies liées à l'âge, est la pionnière dans ce domaine. Ses recherches ont permis de comprendre que les cellules sénescentes s'accumulent au fil du temps et contribuent à l'inflammation, au dysfonctionnement des tissus et au processus de vieillissement.

 

Grâce à ces nouvelles connaissances, les scientifiques ont découvert que l'élimination des cellules sénescentes pouvait prolonger la durée de vie des souris. Une étude des National Institutes of Health a également montré que des médicaments réduisant le nombre de ces cellules aidaient les souris à vivre plus longtemps et à conserver leurs capacités physiques.

 

L'utilisation de médicaments mise à part, je préconise toujours des méthodes naturelles pour obtenir des résultats similaires, et il s'avère qu'il existe des composés connus dans certains aliments qui ont des propriétés sénolytiques — vous l'avez deviné : la capacité d'éliminer les cellules sénescentes. Les aliments aux propriétés sénolytiques sont les fraises, les pommes et les raisins (riches en fisétine), les grenades (qui contiennent des composés tels que l'acide ellagique) et le thé vert (riche en polyphénol EGCG).

 

Pour les passionnés de peau » : l'un des aspects les plus passionnants de la recherche sur les cellules sénescentes est que certains peptides tels que l'épithalamine (toujours en phase de recherche), et d'autres, pourraient être en mesure de ralentir et éventuellement d'inverser le vieillissement de la peau grâce à l'élimination des cellules sénescentes. Bien que des produits fassent de telles promesses aujourd'hui, il est important d’effectuer vos recherches et de vérifier les études avant d'investir.

 

Prendre le contrôle grâce à l'épigénétique

 

Le Dr David Sinclair, professeur de génétique à la Harvard Medical School et chercheur de premier plan dans le domaine du vieillissement et de la longévité, est à l'avant-garde de ce sujet et les résultats de ses recherches sont prometteurs.

 

Une grande partie de ses travaux porte sur l'épigénétique, l'étude de la manière dont le mode de vie et les facteurs environnementaux peuvent affecter la façon dont nos gènes s'expriment, sans modifier la séquence d'ADN sous-jacente.

 

Selon les dernières recherches menées par Sinclair, seuls 10 à 20 % de notre santé et de notre durée de vie sont déterminés par la génétique, laissant ainsi 80 à 90 % à des facteurs épigénétiques tels que le mode de vie (source). C'est la raison pour laquelle Sinclair préconise un large éventail d'habitudes de vie ainsi que des suppléments tels que le jeûne intermittent, la supplémentation en NMN, l'exposition au froid et bien d'autres choses encore, en étayant toujours ses recommandations par une logique fondée sur la science.

 

Agir avant qu'il ne soit trop tard grâce aux soins de santé préventifs

 

Enfin, en ce qui concerne la longévité, le Dr Peter Attia est un médecin renommé, spécialiste de la santé métabolique et de la médecine fonctionnelle, qui insiste sur le pouvoir de la prévention par rapport à la réaction.

 

Dans son livre intitulé Outlive : The Science and Art of Longevity (à lire absolument !), Attia présente un concept qu'il appelle Médecine 3.0, qui met l'accent sur les soins proactifs et les dépistages précoces. Plutôt que d'attendre que les maladies liées à l'âge se manifestent et de traiter les symptômes plutôt que les causes profondes, il préconise d'optimiser le bien-être physique et émotionnel pour prévenir les maladies chroniques et ralentir le vieillissement.

 

Les soins de santé préventifs, il faut agir avant qu'il ne soit trop tard

 

Enfin, en matière de longévité, le Dr Peter Attia est un médecin de renom spécialisé en santé métabolique et en médecine fonctionnelle. Selon lui, il vaut mieux prévenir que guérir.

 

Dans son livre Outlive : The Science and Art of Longevity (à lire absolument!), Attia présente un concept qu'il appelle médecine 3.0, qui met l'accent sur les soins proactifs et les dépistages précoces. Plutôt que d'attendre que les maladies liées à l'âge se manifestent et de traiter les symptômes plutôt que les causes profondes, il préconise d'optimiser le bien-être physique et émotionnel pour prévenir les maladies chroniques et ralentir le vieillissement.

 

Dans son livre, il souligne que les fourchettes de glycémie standard, considérées comme « normales » parce qu'elles sont dans la moyenne, peuvent être un peu trop élevées. Il en résulte que nous passons souvent à côté des signes précurseurs de problèmes métaboliques (un facteur clé qui contribue au vieillissement).

 

La bonne nouvelle, c'est qu' en nous informant et en fixant des normes plus élevées lors de nos consultations médicales, nous pouvons devenir nos propres défenseurs. Au lieu d'attendre que le prédiabète s'installe, par exemple, nous sommes encouragés à être plus proactifs grâce à un meilleur dépistage et à des choix de mode de vie plus intelligent.

 

En prenant le contrôle grâce au pouvoir de l'épigénétique, en incorporant des composés sénolytiques et en prenant en main les soins de santé préventifs, nous pouvons aspirer à une plus longue durée de vie, mais aussi à une meilleure qualité de vie.

 

En espérant que cela vous inspire

 

Gabriella