
Le quatrième trimestre : Ce qu’on ne vous dit pas au sujet des semaines suivant l’accouchement
Vous vous êtes préparée à l'accouchement. Vous avez préparé la chambre de bébé. Vous avez lavé les petits vêtements et rempli le congélateur. Mais qu'en est-il des jours et des semaines qui suivent l'arrivée de bébé?
La vérité, c'est que la naissance n'est pas la fin, mais plutôt le début d'une période incroyablement tendre, brute et réelle. Dans le monde des doulas, nous appelons cela le quatrième trimestre : les 12 premières semaines après la naissance, période au cours de laquelle votre corps, votre cerveau et toute votre identité se recalibrent.
Il ne s'agit pas seulement de récupérer. Il s'agit de grandir.
La réalité tranquille du quatrième trimestre
La plupart des gens imaginent le post-partum comme un conte de fées : des câlins de bébé endormi, des petits chapeaux mignons et un café à la main pendant que le bébé fait une sieste paisible.
Mais ce qu'ils ne vous montrent pas, ce sont les émotions fortes qui vont avec : les larmes à 3 heures du matin, un corps qui ne semble plus familier et l'accablement d'être responsable d'un autre être humain 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, tout en guérissant de l'une des expériences physiques les plus intenses de votre vie.
En tant que doula, j'ai été dans des foyers où l'amour était palpable, tout comme l'épuisement. J'ai vu des parents rayonner de fierté et murmurer : « Je ne crois pas que je m'y prends bien ». Voici la vérité : vous n'êtes pas censé avoir tout compris.
Ce que personne ne vous dit :
1. Vous aurez besoin de plus d'aide que vous ne le pensez, et ce n'est pas une marque de faiblesse.
Vous n'êtes pas « défaillante » si vous avez besoin de quelqu'un pour plier le linge ou vous préparer un repas. Vous venez d'avoir un bébé. Vous avez le droit de recevoir des soins.
2. Les hormones ne plaisantent pas.
Les hormones du post-partum peuvent provoquer des sueurs nocturnes, des pleurs, de la rage ou une véritable crise d'identité. Vous n'êtes pas brisée, vous êtes en pleine transition.
3. L'alimentation peut être compliquée.
Même lorsqu'elle est « naturelle », elle est rarement facile. Qu'il s'agisse d'allaiter, de pomper, de donner le biberon ou de combiner les deux, c'est physique et émotionnel. Et ce n'est pas grave si les choses ne se passent pas comme vous l'aviez imaginé.
4. Les visiteurs doivent venir avec de la nourriture... et partir quand vous le dites.
Vous n'avez de compte à rendre à personne quant à l'accès à votre bébé ou à votre espace de guérison. Protégez votre paix.
5. Le processus de rétablissement est long et varie d'une personne à l'autre.
Il se peut que vous ne puissiez pas « rebondir ». Vous n'en aurez peut-être pas envie. Il s'agit d'une nouvelle version de vous. Allez-y doucement.
Il n'y a pas de trophée pour se débrouiller seule
Nous vivons dans une culture qui glorifie l'indépendance et le fait de tout faire soi-même, mais la période postnatale n'est pas le moment de tout faire. C'est une période de repos profond, de soutien et d'alimentation. Il est normal de dire « oui » lorsque quelqu'un vous propose de l'aide. Il est également normal de dire « non » lorsque vous êtes trop fatiguée pour recevoir des visiteurs ou répondre à un message bien intentionné demandant des photos du bébé.
C'est le moment de baisser la barre, de laisser la vaisselle attendre, de porter le même chandail à capuchon pendant trois jours ou encore de demander à quelqu'un de tenir le bébé pour pouvoir prendre une douche, pleurer ou rester allongée.
Vous n'avez pas besoin d'être performante. Vous avez besoin d'être soutenue sur les plans émotionnel, physique et spirituel.
Ce qu'une doula apporte pendant cette période
Les doulas post-partum ne se contentent pas de conseiller sur l'emmaillotage (bien que nous le puissions aussi). Nous apportons des collations, des mains réconfortantes et une présence sans jugement. Nous restons avec vous lorsque les larmes montent. Nous répondons aux questions de fin de soirée : « Est-ce normal? Nous plions le linge et parlons des aspects difficiles auxquels vous n'aviez pas été préparé.
Nous sommes là pour vous soutenir et vous permettre d'être au centre des soins, et pas seulement de les fournir.
Pour les familles neurodivergentes, le besoin de clarté, de cohérence et d'un soutien peu exigeant est d'autant plus important. C'est pourquoi je propose des soins neuro-affirmés : votre câblage unique mérite d'être vu, compris et honoré pendant cette période de changement de vie.
Le quatrième trimestre n'est pas une période à traverser à la hâte. Il faut au contraire la respecter.
Je me nomme Alix et je suis la fondatrice de TENDER.LY, où j'apporte un soutien compatissant et sans jugement aux familles en pleine croissance. Après avoir suivi une formation en soins post-partum, en alimentation des nourrissons et en premiers soins de santé mentale, je me spécialise dans le soutien aux parents neurodivergents pendant la grossesse, l'accouchement et les premières années de la parentalité. Je propose des stratégies adaptées au TDAH et j'aide les parents à se sentir plus confiants et soutenus dans leur parcours.
Vous cherchez un soutien personnalisé? Contactez-moi! Suivez-moi sur @lovetender.ly_doula.
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